Alentours - Montmartre




 Rue Doudeauville Paris 18ème - 1





Rue Doudeauville Paris 18ème - 2





Chateau Rouge, Paris 18ème - 3





Rue, Montmartre





Art de rue - 1Montmartre






Art de rue - 2, Montmartre








Accordéoniste fleurieMontmartre







PeintreMontmartre





Rencontre musicaleMontmartre





Joueur de HangMontmartre




La BohèmeMontmartre




Vue sur ParisMontmartre

Deux mois en Inde, arrivée à New-Delhi

Bonjour, Namaste,

Avant tout, une petit précision. Je souhaitais garder le récit de mon voyage dans l'ordre chronologique (contrairement à l'ordre habituel des blogs), cette page sera donc toujours la première, la suite venant après... (Ne cherchez aucun lien avec les dates qui s'affichent dans les archives sur la droite du blog)


Écris au 1 mars 2012 (faits relatés datant de décembre) : 

Me voici arrivé a Nangi petit village dans les Anapurnas au Népal. J'y ai rejoins Elsa qui y travaille comme infirmière depuis 4 mois et qui sera ma guide . Il est temps de vous donner un peu de nouvelles de mon voyages (ça fera de la lecture pour ceux que ça intéresse, pour les autres il y a toujours les images pour ce distraire ! D'ailleurs j'ai mis plus de d'images ici : http://peli-meli.blogspot.com/2012/02/portraits-dinde.html )

Bon je n'ai pas créé de blog spécial pour l'occasion, ça évite d'avoir à créer un nom ( toujours dur les noms de blog pour lesquels on se sent obligé d'inventer des jeux de mots pourris...! ), et puis c'est mieux pour mon emprunte carbone (et donc pour mon karma!).

Pour ce qui est de l'écriture, ce blog sera plein de fautes d'orthographe et ceux à qui cela ne plait pas n'auront qu'à passer leur chemin!

Pour les amateurs de cartes et ceux qui veulent avoir une idée de mon périple voici un petit support visuel :   


Arrivé le 22 décembre à Delhi, j'ai passé un mois dans le Rajasthan (Bikaner, Jaisalmer, Jodhpur, Udaipur, Bundi) puis un petit tour à Agra et son Taj Mahal, car on ne peut pas le louper, un petit arrêt dans la ville industrielle de Meerut pour acheter une trompette de poche, un stop à Haridwar pour voir les cérémonies le soir au bord du Gange, 2 semaines de Yoga dans la capitale du Yoga à Rishikesh, un safari un peu raté dans la Corbett Tiger Reserve, j'ai été fermier dans un ferme organique de woofing pour une semaine avant d'enfin atteindre la ville sainte de Varanassi (Benarès), dernière étape de ce parcours en Inde (où je vais retourner d'ici 3 semaines) avant le Népal.


Je vais commencer par vous raconter mon passage à New-Delhi, le reste viendra plus tard.

A New-Delhi j'ai pris mon temps, 5 jours pour "m’acclimater" à l'Inde et aux indiens et éviter le choc redouté par certains voyageurs... Du coup j'ai commencé par des endroits calme comme cela :







La Gandhi Gate, pour les parisien on n'est pas trop dépaysé!




Mon hôtel lui se trouvait dans le sud de la ville à 15 minutes à pieds du métro (construit en 2010 pour les jeux de Commonwealth) et alors que dans le centre les rabatteurs vous accostent tous les 20 mètres, ces 15 minutes à pied, de nuit comme de jour, se faisaient dans un calme total, avec autour de moi l'activité fourmillante de l'Inde : marchés de légumes , réparateurs en tous genre, épiceries, concert de klaxon et slalom de véhicules...!

Voici une petite partie de cricket improvisée par des enfant, comme on en voit partout, en ville, au bord du Gange, dans les champs, les parcs.... Bref c'est le sport national et fichtre que la batte est lourde !!




Pour ces débuts en Inde j'ai croisé Alexandre qui revenait de deux semaines de road trip à Moto au Rajkasthan, merci Alex pour cette journée et les tuyaux sur l'Inde, le "Tchalow" (dégage!) m'a bien servi pour tous les rabatteurs et autres enquiquineurs voulant t'enfler...





Voici un endroit bien paisible : un beau jardin et un magnifique tombeau : Hymanium Tomb (ou quelque-chose comme ça). 





Et l'envers du décors, de l'autre côté du mûr...





Comme j'ai pris la pourdre d'escampette juste avant Noël, le nouvel an et autres fêtes de fin d'année, j'ai réveillonné à New-Delhi. Et ici aussi le père noël passe... (tu vois Jean-Marie, même ici on fête Noël !)




Voici maintenant une petite série de photos pour ceux qui veulent se faire une idée d'à quoi ressemble les rues de Delhi :

                                     







Et puis vu d'un restaurant pour touriste, dans un quartier plein de restaurants pour touriste : 








Mais, mais, voici de la viande! Ça vous paraît normal, mais vu que les hindous sont végétariens, la viande se trouve dans les quartiers musulman (12% de la population). En fin de compte la viande, comme l'alcool on s'en passe bien quand il n'y en a pas (les lentilles c'est plein de protéines, mamie ne t'inquiète pas je suis en bonne santé). Les indiens eux ne boivent pas en public, mais vont le soir dans les magasins spéciaux qui vendent l'alcool pour se bourrer la gueule.. De même il ne fument pas de tabac mais en chique toute la journée! 




Pour tous ceux qui me lisent (à partir de 2 on peut bien utiliser le pluriel?!) et qui ne sont jamais aller en Inde, sachez qu'ici le sacré est partout. Des grands temples, aux petits temples qu'on trouvent dans la rue et dans les maisons (on appellerait ça autel en France) en passant par les vaches mais aussi tous les autres animaux, le feu, le Gange... Bref nos bigots sont des amateurs !!




Histoire de faire une bonne action, sans donner de l'argent aux enfants mendiants qui vont s'acheter de la colle et la sniffer dans les cinémas par ce que c'est plus tranquille (pas tous faut pas carricaturer mais certains), j'ai choisi de soutenir le Salaam Baalak Trust : http://www.salaambaalaktrust.com/  qui propose une visite dans les rues de la ville et les quartiers moins fréquentés et utilise l'argent pour scolariser dans ces locaux les enfants des rues, les enfants battus et maltraités (dans ma rubrique portraits d'Inde vous pouvez voir un portrait d'un de ces enfants). Là c'était la cession jeux et photo avec les enfants. Si j'étais réticent au début à les prendre en photo (ça me paressait un peu voyeur de misère), j'ai vite vu que c'était en faite un moment de détente, de complicité, eux ravi de voir leur petite frimousse sur les écrans numériques et de faire les beaux...
Une belle partie de sourires.




Et puis une petite photo de moi (elle sont rare) prise par un couple d'indiens ravis d'être pris en photo au coté d'un touriste !




Et puis un moment il est temps de quitter cette ville polluée, poussièreuse (la couleur des crottes de nez est un bon indicateur...!) et grouillante. Direction la gare, celle-ci possède heureusement un bureau pour les étrangers, par ce qu'en Inde le premier servi au guichet est celui qui se faufile le mieux et à le bras le plus long.. 
En Avant pour Bikaner au porte du désert de Thar.




Voilà c'était un bref aperçu de mon passage à Delhi, il manque des photos de ses déchets, ses odeurs et de mille autres choses, mais vous irez peut être un jour voir par vous même.

Pour ma part je vais essayer de vous raconter le reste de mon voyage plus tard et là je retourne me balader dans les montagnes népalaises...


Deux mois en Inde, un mois à travers le Rajasthan

Écris le 25 mars 2012 (faits relatés datant de janvier) :

J'ai passé un mois environ au Rajasthan en faisant une boucle dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (la carte est par  ). En un mois on ne peut pas visiter tous les forts, les temples, les palais, manger tous les sortes d'encas qu'on trouve dans la rue, goûter toutes les pâtisseries ou encore passer du temps avec tous ces gens qui vous offrent un thé, une discussion ou un sourie. Alors ce n'est qu'un bref aperçu que j'ai eu  du Rajasthan.

Mon périple à commencé par une ville peu touristique, car un peu éloignée du reste et au porte du désert de  Thar, bref elle avait tout pour me séduire et le choc avec Delhi a été bien réel. J'étais aux anges.


Bikaner
Adieu Delhi bonjour Bikaner, train de nuit, sleeper classe (le basic),  impeccable, dormis comme un loir et à 6h me voilà bien loin de la capitale grouillante. Slowly slowly, une dizaine d'heure pour moins de 500Km, le ton est donnée et très vite on s'y fait, c'est comme ça!




A Bikaner j'ai avant tout rencontré des gens superbes, ne voyant en moi qu'une personne à qui on veut faire découvrir sa ville, sa culture, avec qui on veut passer du temps, juste comme ça, pour le plaisir. Et ça quand on sort de Delhi, c'est un choc...

Je me suis beaucoup baladé à travers les rues de cette ville appareil photo en bandoulière, pour sentir la ville, en prendre le pouls. Et à ma grande surprise, l'appareil photo a été un outils de rencontre fabuleux, hommes et enfants souhaitant tous être immortalisés. L'appareil photo engageait la conversation, déliait les visages et les langues.




Ainsi seulement 5 minutes que je m'initiais au cricket dans une ruelle avec ces enfants, que déjà ils me traînaient par le bras chez eux, pour visiter leur maison, prendre le thé avec leur famille. Un moment magnifique de partage (je leur est ensuite offert un tirage de cette belle photo de famille), chez des gens dignes qui recevaient chez eux un étranger, avec fierté.




J'ai tout de même été visiter le fort-palais de la ville, je dis fort-palais car cette construction est a mi-chemin entre le raffinement décoratif du palace et le l'imposante robustesse de la forteresse.






Et toujours au hasard mon appareil photo m'a amené à sympathiser avec cette bande de motards et plus particulièrement avec Vinay (en orange à gauche) et ses frères qui m'ont promené en moto dans la ville pendant 2 heures et m'ont montré leur piste de course inclinée, démonstration de pilotage à l'appuie. Découverte d'un univers et premier tour en moto.








Le contact passe tellement bien qu'on se retrouve le lendemain, j'apprends à conduire (enfin plutôt faire rouler une moto), et on se fait un fête foraine. C'était d'ailleurs marrant de voir ces gars qui peuvent rouler à toutes berzingues sans casques à 3 sur une moto et qui ont peur dans l’attraction du bateau à bascule !!!!!!!!!!!

Un magnifique moment d'échange avec ces jeunes, chez qui je suis bien sûr invité si je retourne en Inde.








Cette photo n'a rien a voir avec les motards, elle est la juste pour le plaisir, par ce que parfois en regardant par terre le sol nous offre un spectacle amusant!

Bref, Bikaner est une ville ou il fait bon traîner, ou l'on peut lentement pénétrer en Inde. Mais c'est aussi une ville aux portes du désert de Thar, j'avais donc dans l'idée de faire un petit safari à dos de chameau dans ce dernier.

Le désert de Thar
Je me joins à Oliver et Renate (couple formé d'un autrichien et d'une suisse) et nous voilà partis avec un guide, un chamelier et 2 boys pour s'occuper des chameaux, 3 jours et 2 nuits.


 




Bon Oli n'aime pas trop le chameau, " c'est pas bon pour les coconuts! "
Et à voir Oli faire la grimace, Renate est morte de rire !




Ce désert ne ressemble pas à se que nous français nous nous faisons comme image du désert. Pas de dune à perte de vue, des arbustes et des broussailles, bref cela à plus un goût de savane et à chaque instant on s'attend à voir surgir un lion. Pour notre part, nous verrons des antilopes à profusion et quelques vautours. 






Le moment du repas, midi ou soir est toujours attendu avec impatience, on coupe les légumes, les épices se mélangent dans la casserole pendant que le chamelier pétris la patte en vue des chapatis (pain non levé indien). C'est toujours délicieux et à chaque fois différent. Juste un peu bizarre de manger en premier, les autres attendant que nous ayons assez mangé... J'ai profité de ces moments pour apprendre à cuire les chapati, ça paraît simple mais la frontière entre pas cuit et cramé est assez fine..!!!






Le soleil se couche, le ventre se rempli et l'air se refroidi. Nous n'avons pas choisi d'emmener de tente, les nuits sont donc à la belle étoile. Autant je suis ravi de faire cela en hiver car déjà je trouve qu'il fait bien assez chaud la journée, autant la nuit, ça pèle (moins qu'au mois de février en suède tout de même!) mais quand même, le désert n'a pas fait mentir sa réputation.






Le deuxième soir nous arriverons à un village à proximité de dunes, endroit rêvé pour faire le nouvel an, le premier depuis très longtemps sans alcool... On chante, notre guide ne peut s'empêcher de faire des blagues. Un très bon moment, simple, sans fioriture.












Ce fût un beau safari, et je suis ravi de l'avoir fait ici, même si ce n'est pas l'endroit avec le plus de dunes du désert de Thar, la solitude et la simplicité des gens l'on rendu magnifique.

Avant de passer mon chemin vers une autre ville de désert et de quitter avec un peu de regrets vites balayer par ma soif de découvertes, un petit mot sur les temple de cette ville.

A quelques Km de Bikaner on trouve le temple de Karni Matta, ou Temple des rats. Ce temple accueille des milliers de rats, et les milliers d'indiens qui s'y rendent chaque années viennent non seulement leur faire des offrandes mais aussi espérer y voir le rat blanc. Ils sont tous noirs et 1 (ou peu être quelques) rat blanc vit là. Et c'est un très bon signe que de le voir.
Et bien vous ne me croirez pas mais quand je l'ai visiter (sans mon appareil photo, elle sont prisonnières de mon téléphone) le rat blanc a fait son apparition, la folie s'est emparée des indiens présents, la foule s'est bousculée et la joie s'est faite sentir. Je venais d'être couvert de chance pour la suite de mon voyage :)




Ah les temples et les femmes! On sans bien que les sculpteurs étaient des hommes, laissant courir leur fantasmes. Elles sont toutes représentées avec des formes plus généreuses les une que les autres, dans des positions frôlant parfois la lascivité et pourtant dans la rue, je cherche encore...




Jaisalmer
Vous n'avez plus de nouvel de DSK? Ne vous inquiettez pas je l'ai retrouvé pour vous, il est réfugié à Jaisalmer et à troqué berlines de luxe pour fauteuil de fortune. Peut être très bientôt une interview exclusive!




Bon plus sérieusement, le contact est vraiment bien passé avec mes compagnons de route, Renate et Oli et nous commençons un bout de voyage ensemble en direction de Jaisalmer.







Malgré une construction sublime le fort est moins envoûtant que celui de Bikaner, probablement par ce qu'ici  les ruelles du fort sont remplis de boutiques à touriste (merde j'y ai acheté un tissu j'ai cautionné :s ) ce qui défigure quelque peu l'ensemble. La ville est aussi plus habituée aux touristes occidentaux, ce qui se sent dans les échanges. Mais n'enlève rien à la beauté des maisons et autres havelis.




La ville compte aussi sa vie propre, échoppe, marché, forgerons... C'est agréable de se perdre le long du fort dans ces ruelles. Je me fais petit à petit au voyage, aux pays, mais ce n'est pas pour moi chose aisée que de me débarrasser de ma carapace d'occidental. Et si au bout de 2 mois on ne s'étonne plus de ce que l'Inde peu proposer à notre regard, au début la surprise reste de mise (comme pour ce cochon en pleine rue du fort). Car l'Inde est un pays où tout est possible et ou il ne faut s'étonner de rien, simplement prendre les choses comme elles viennent, tout jugement avec un référentiel occidental est peine perdu. On peu bien s'amuser à comparer avec son pays et ses coutumes, mais est ce que cela à vraiment un sens?
Chacun y est libre des choses les plus excentriques, et personne ne s'en étonne. Incredible India.








 Maxime, Antho et Matthieu c'est pour vous !






Mon premier cochon indien !





Jaisalmer est pour la plus part des tourististes le lieux ou aller pour faire un safari dans le désert. En effet il y a plus de dunes de sable qu'à Bikaner. Alors moi qui voulais voir plus de dune et Renate qui voulait un spectacle de danse, on c'est entendu pour aller passer une nuit dans le désert (Oli suivant bon grès malgré).  Nous voilà partis avec une nuit dans un centre de bungalows, un spectacle de danse, un bon repas et un tour en chameaux au couché de soleil.
Et nous voilà arrivé dans une superbe blague touristique, des dunes couvertes de touristes indiens et de vendeurs de boissons fraîches, le tout acheminé par une autoroute de chameaux, un soleil finissant sa course du côté de la multitude de centres de bungalows du type mauvais Club Med des années 80. Et ensuite tout s'accélère, cars entiers de touristes indiens avec un style bidochons assez avancé pour certains, tous assis en rond autour d'une arène de bétons, avec podium pour les musiciens et trou au milieu pour le feu, regardant un spectacle de danse de seconde zone, soutenu par des musiciens dont la piètre qualité des enceintes ne faisait qu’accentuer le grotesque... Une bonne partie émechée se retrouve à la fin pour "danser", finalement le meilleur moment, nous nous joindrons à eux dans une ambiance de boom de centre de vacance!
Une belle blague, un bon souvenir!












Jodhpur
Une ville aux maisons bleues. Cette ville au fort spectaculaire (et qu'aucun envahisseur n'a jamais fait tomber) aura surtout été pour moi une ville de portraits (à chercher par ici). Les commerçants et artisans offrent de sublimes sujets, travaillant le jour, mais aussi la nuit, boutique ouverte sur la rue, assis en tailleur au ras du sol, éclairé d'une lampe basse consommation, faisant une lumière un peu froide, mais si particulière au contact des milliers de couleurs de leurs échoppes...

Voici quelques images de la ville pour ceux qui veulent se faire une idée.



















En cas de soucis pas de panique  la "Tourist assistance est là pour vous" !

Udaipur,
La traversée du Rajasthan continue, toujours en train, de nuit comme de jour et nous voici arrivé dans la ville préférée des Français au Rajasthan, merci le routard qui a eu la bonne idée d'écrire qu'il adorait et que c'était la ville la plus romantique d'inde, résultat 50% des touristes sont français et les indiens ont appris la langue et le nom des villes françaises, business, business...!!!

Mais bon, c'est vrai que c'est beau ces palais de marbre blanc flottant sur le lac...






Une petite curiosité, par ce que rigoler et sourire c'est important. Mais rien d'anormale, puisque vous pouvez vous faire arracher les dents dans la rue!
















Un grand merci à Fred pour ce repas dans ce magnifique palace, s'en aurait presque été romantique !






Mais cette ville ne se limite pas à son lac et son quartier touristique, ça serait comme ne voir en Paris que le Louvre et la Seine. Les petites ruelles où il fait bon se perdre pour attérire dans une petit gargotte sans prétention, mais vous remplissant le palais de mille saveurs (et d'un feu immortel...!), ou se laisser surprendre par les mille scènes insolites que se pays peut vous offrir.




Le voyage avec Renate et Oli s'achevera ici, pressés par le temps il doivent accélérer leur remontée vers Kathmandu. La fin d'un bon moment, le retour aussi à plus de solitude et de liberté, avec de nouveau la possibilité de rencontres incroyables au coin de la rue. Pour ma part je vais filer vers Bundi pour me reposer un peu, en attendant je profite de mes derniers instant dans la ville, tournant le dos au quartier touristique pour mieux apprécier l'Inde.  




Bundi
Un petit lac artificiel au bord du quel je m'échoue à 4h du mat (quelle idée pour un bus de nuit d'être en avance alors que déjà 5h ça fait tôt pour arriver dans une ville!), enfin plus exactement dans une petite pension (tenue par des Brahmanes - la caste supérieure - s'il vous plait) forte agréable.
Le matin on peut avoir le plaisir d'admirer de beaux oiseaux blanc et de se laisser hypnotiser par la valse du lac qui fait tourner au près de ses berges une farandole d'algues portant toutes sortes d'objets. Et avec le soleil cette farandoles disparaît pour laisser place à une eau lisse comme un miroir.






Attention prendre un singe en photo ça peut être dangereux...



Cette ville compte notamment sur ses hauteurs un vieux palais abandonné, qui à tout des ruines du livre de la jungle, arbres, singes, végétation envahissante...




En l'honneur de Ganesh, dieu à tête d'éléphant. Celui-ci qui s'est fait couper la tête par son père qui ne l'ayant jamais vu l'a pris pour l'amant de sa femme en les trouvant tous les deux dans le même lit. Pour  réparer sa boulette son père lui a offert la tête du première animal qui passait par là! 












Cette ville paisible, ou comme partout on peut acheter de la nourriture à offrir aux vaches sacrées se baladant dans la ville, se préparait au kite festival. (festival du cerf-volant)




Une joyeuse effervescence s'empare de la ville les jours précédents, chacun achetant des dizaines de cerf-volants aux couleurs bariolées, tandis que dans les échoppes les moteurs électriques ou a pédales enroulés de centaines de mètres de file. Il s'agit de petits cerf-volants que l'on dirige avec un seul file pour le faire monter le plus haut possible, parfois seul la longueur de la bobine limite, tandis que le cerf-volant caracole à plusieurs centaines de mètres n'étant plus qu'un point que l'on sent au bout ses doigts.




Et le jour J, tous les toits se couvrent de joyeuses équipes, la musique empli les rues et tous étranger de passage est invité à se joindre à la partie...








La joie et l'allégresse regnent, malgré les combat de cerf-volant qui font rage dans le ciel tacheté de points multicolores. En effet quand deux cerf-volants se croisent, les files s’emmêlent et l'un doit céder et s'écrouler, finissant chute dans les arbres ou dans les files électriques, véritables aimant à cerf volant, tandis que le vainqueur fait s’exalter son équipe, montant toujours plus haut.  Dans les rues les enfants courent pour rattraper les cerf-volants ayant échappés à tous les pièges qui attendent leur chute, pour les faire repartir de plus bel.

Je me suis essayé a ce petit jeu, et aïe aïe aïe, que le début est dur, j'ai fracassé plus d'un cerf-volant! Heureusement des indiens sympathiques m'ont prêté les leurs et ont aidé au démarrage, tout un art, et le cerf volant à pu pour mon plus grand plaisir d'enfant s'envoler - et briser 5 autres cerfs-volants dans leur course, gnrak gnark gnark! - vers la nuit et disparaître!









Cette ville entourée d'une campagne vallonnée et charmante m'a invité avec un camarade allemand (dont honte sur moi j'ai oublié le nom) à une ballade à vélo. J'enfourche donc pour la première fois ces mytique vélo indiens les Heros que je vois trimbaler depuis 1mois tout un tas d'équipage (y compris moi quand je prends un cycle-rikshaw). La selle fait mal aux fesses, les freins ne brillent pas par leur force, la seule vitesse fait mal aux cuisses dans les côtes (petit pensé pour les conducteurs de cycle-rikshaw) et un petit couinement vous accompagne dans la ballade, mais c'est un moment magique!

Voici un petit reportage photo sur cette balade.














Ah oui ça il faut dire ce que c'est : un chariot de mariage, paradant dans les rues et crachant la musique par les haut-parleurs de métal. Suivi par la calèche des mariés, la fanfare (que du coup on entend à peine) et le cortège des invités( dansant et lançant des billets en l'air) et précédé par le groupe électrogène pétaradant,  le chariot traverse les rues. Un petit air de fête gitane raisonne...








Bon le récit était un peu long, j’espère que vous ne vous êtes pas endormis et que Medhi est content d'avoir la suite! Même si ce début de voyage était un peu abordé sur l'angle de la découverte touristique, j'ai vraiment apprécié cette région et cela a bien lancé mon voyage indien.